Le problème de la tête plate chez les nourrissons est l’un des sujets les plus recherchés sur internet depuis quelques années. L’ostéopathie est très efficace pour traiter ce syndrome.

 

Le problème de la tête plate est l’un des sujets les plus recherchés sur internet depuis quelques années (en lien avec les nourrissons). Pourquoi ? Depuis qu’il est indiqué, à raison, que le sommeil sur le ventre est dangereux pour le nouveau-né (notez que d’autres causes sont tout aussi importantes, comme le cododo sans respecter quelques règles de sécurité), tous les bébés sont couchés sur le dos. La conséquence ? Si on laisse bébé faire, il y a de fortes chances qu’il prenne tout le temps la même position et que le crâne s’aplatisse.

La plagiocéphalie ou tête plate également, c’est quoi ?

C’est la tête qui est soit plate d’un côté (les cheveux sont plus usés de ce côté), soit des deux côtés (tout l’arrière du crâne est plat). C’est un problème très répandu. Pourtant, quelques conseils simples peuvent endiguer cette « épidémie ».

  • Comprendre le phénomène

De manière générale, il y a plusieurs causes, en voici quelques-unes.
La première est que déjà dans le ventre de maman, bébé a pris une position qui appuie déjà sur sa tête. C’est pour cette raison que lors de césariennes on observe des bébés avec la tête plate.
La seconde cause c’est que bébé ait une position préférentielle, par exemple la tête droite (face au plafond). Dans ce cas-là, la tête de bébé va peu à peu, sous l’effet de la gravité, s’aplatir de chaque côté. Bébé aura alors ce que l’on appelle une brachycéphalie.
La troisième cause c’est le torticolis que bébé peut avoir à la naissance. Si bébé tourne toujours la tête à droite, il va peu à peu avoir la tête plate du côté droit, à cause de la gravité. C’est la plagiocéphalie. Si bébé tourne toujours la tête à gauche, il va peu à peu avoir la tête plate du côté gauche.

Pourquoi c’est important d’agir ?

Brisons tout d’abord un mythe : ça ne revient pas tout seul en grandissant. Au-delà des considérations esthétiques qui sont en elles-mêmes importantes, il en va du bien-être et de la santé de votre bébé. Ces déformations s’appliquent également à l’intérieur : le cerveau de votre bébé est lui aussi déformé. Cela peut avoir de nombreuses conséquences :

« L’aplatissement du crâne est à prendre au sérieux. Il faut bien comprendre que c’est le cerveau qui, en grossissant, va pousser les os du crâne. Mais si les os du crâne sont bloqués, le cerveau va mal se développer. Cette gêne peut entraîner des asymétries de développement du cerveau avec un impact négatif sur le fonctionnement des neurones ainsi que des troubles du langage et du développement cognitif. Le blocage peut aussi avoir des conséquences mécaniques comme des torticolis, des attitudes scoliotiques ou encore des troubles de la posture. »*

Lire aussi : 5 choses à savoir sur le développement cognitif

Des solutions simples : mieux vaut prévenir que guérir.

Il existe pourtant des précautions et des solutions simples.
Si votre bébé n’a pas la tête plate à la naissance c’est parfait, prenez de suite de bonnes habitudes. Dans la journée, vous pouvez faire dormir bébé sur le côté (alternativement et sous surveillance) en veillant bien à ce qu’il ait le bras et la jambe (côté lit) à 90° de son corps, pour éviter qu’il ne se retrouve sur le ventre. Pensez à caler son dos avec soit votre main, soit un drap roulé par exemple.
Certains bébés aiment être tôt sur le ventre : rien ne vous empêche (sous surveillance) de laisser votre bébé sur le ventre par moments dans la journée.
La nuit, position sur le dos oblige, veiller à lui tourner alternativement la tête d’un côté puis l’autre, s’il ne le fait pas seul. De cette manière, la gravité s’appliquera de manière régulière sur son crâne.
Toutefois, par prévention aussi, consultez un ostéopathe pour qu’il s’assure que tout va bien chez votre bébé. Pensez aussi à stimuler votre bébé de manière équitable entre la droite et la gauche. Rappelez-vous enfin que pour un bébé la meilleure position c’est de souvent changer de position !

Quand la déformation est là, consulter un ostéopathe

Si votre bébé a la tête plate, consultez le plus tôt possible un ostéopathe. Par nos manœuvres délicates elle ou il peut aider le crâne de votre bébé à prendre une forme normale. Il va d’abord observer le crâne de votre bébé, puis palper délicatement toutes les zones importantes de sa tête et de sa tête (entre autres). Puis il va tester les micro-mouvements de son crâne et permettre à ce petit crâne tout neuf de bien bouger.

Je le répète, même en cas de déformation importante, les manipulations restent délicates et indolores. Si bébé pleure, cela peut être dû à la faim, des mains trop chaudes désagréables pour bébé, l’envie de bouger librement, la fatigue etc. L’ostéopathe veillera alors à calmer bébé. Veillez également à stimuler bébé du côté opposé à la rotation de sa tête, quand vous lui parlez et que vous jouez avec lui par exemple.

Source : https://paroledemamans.com/bebe-0-3-ans/sante-de-bebe/tete-plate-pourquoi-l-osteopathie-est-indispensable?fbclid=IwAR2QgKEoflZZocxQW80GXmUckWJ_Cs4qD9qiU3y-40nT4u2Wzz3YsgzdoUk

 

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Ostéopathie et névralgie cervico-brachiale

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Publiée par Oosteo.com sur Mardi 15 janvier 2019

Ostéopathie et sciatique – Oostéo #5

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Publiée par Oosteo.com sur Mardi 13 novembre 2018

Tétine, pour ou contre ? Les six résultats d’études scientifiques que les parents devraient connaitre.

 

Pour ou contre la tétine chez l’enfant?

Elle s’appelle tétine en France, ou lolette en Suisse, même nouki dans le Jura. Les Canadiens parlent de sucettes. Elle permet de calmer les bambins et constitue donc une alliée de choix des parents. Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’elle a ses détracteurs. Voici les résultats scientifiques de six études qui peuvent aider les parents à comprendre comment et quand l’utiliser. Essayons donc de faire le point.

Un peu d’histoire, la tétine de nos ancêtres
L’être humain semble l’avoir utilisée depuis très longtemps. Les premières traces écrites remontent à 1800 ans (Soranos d’Ephèse, Traité des maladies des femmes). Il est clair qu’à cette époque il n’existait pas de plastique hypoallergénique. On a pu observer de nombreuses tétines aux formes différentes, en lièges pour les plus fortunés, en os, en bois, mais aussi en corail ou en ivoire.

La forme des premières tétines ressemblait à l’embout des premiers biberons. Comme cet exemple ici, un Biberonde de Regensburg, Alemania (ca. 1350–800 a. e. c.). L’humain utilise donc déjà depuis bien longtemps d’autres moyens que l’allaitement maternel.

Un Biberonde de Regensburg, Alemania (ca. 1350–800 a. e. c.)
Étude 1 : la tétine diminue le risque de mort subite du nourrisson. Vrai √
Quatre études ont démontré un lien entre une baisse significative de la mort subite du nourrisson et l’usage de la sucette. La sucette est donc un facteur favorable dans la prévention de ce drame. Les cas de décès avaient déjà fortement diminué depuis les campagnes incitant les mamans à faire dormir leurs enfants sur le dos. Il est possible que l’utilisation de la sucette favorise cette position et empêche l’enfant de se retourner sur le ventre. Un autre facteur serait le dégagement plus important des voies respiratoires, et une diminution des apnées.

Étude 2 : La tétine ferait arrêter de téter le sein de sa mère trop tôt. Non démontré.
La sucette serait un facteur important du sevrage précoce chez l’enfant. D’une manière générale, il est conseillé à une mère qui allaite de manière naturelle de n’utiliser la sucette que le moins possible pour calmer l’enfant et sur de courtes périodes. O.M.S et spécialistes de l’allaitement sont d’accord sur ce point. Cependant, les dernières études n’ont pas pu mettre en évidence une corrélation entre sevrage précoce et sucette pour les enfants de moins de 6 mois.

Une étude canadienne conclut que l’usage de la tétine serait plutôt un indice d’un sevrage précoce existant. Votre bébé ne veut plus le sein, il se rabat sur celle-ci. Une autre étude bien menée n’a démontré aucune influence de celle-ci sur la durée de l’allaitement naturel.

Étude 3 : la tétine augmente le risque d’otite moyenne chez l’enfant. Vrai √
L’otite moyenne est une des maladies les plus fréquentes de nourrissons. Une étude finlandaise a clairement démontré un lien entre l’utilisation de la sucette et l’augmentation de cette infection. Il semble que ce soit moins un problème de bactéries présentes sur celle-ci qu’un dysfonctionnement de la trompe d’eustache provoqué par l’habitude de succions de bout de plastique artificiel.

Les auteurs de cette étude conseillent de limiter la sucette aux 10 premiers mois quand le besoin de succion et fort et que le risque d’otite moyenne est faible.

Étude 4 : La tétine peut déformer la dentition. Vrai √
L’utilisation de sucre de sirop ou de miel sur la sucette est évidemment propice aux caries. De plus, un emploi prolongé au-delà de 24 mois peut provoquer une déformation de la position de dents. Deux études prouvent que cette malocclusion ne se fait que lors d’un emploi exagérément prolongé de celle-ci. Cependant, les dentistes préfèrent l’utilisation de la sucette au pouce, parce que cette habitude est plus facilement corrigible. L’arrêt de la sucette et du pouce est fortement recommandé avant l’apparition des dents définitives.

Étude 5 : la tétine est vectrice de maladies. Non démontré
Toutes les études ont démontré la présence d’agents pathogènes sur les tétines. Mais la capacité d’une sucette à provoquer des infections significatives et aujourd’hui pas démontrées. Un entretien convenable et un nettoyage de la sucette sans produits chimiques dangereux pour l’enfant sont une évidence. Une étude suédoise va plus loin, et démontre que les parents qui sucent la tétine de leurs enfants pour la nettoyer diminuaient le risque d’allergie et d’eczéma de celui-ci. Certainement par un partage de microbiote parental à l’enfant.

Étude 6 : La tétine est efficace contre la douleur et l’agitation. Vrai √

La sucette est une alliée puissante pour calmer un bébé agité voire même le réconforter d’un petit bobo. Elle est utilisée en hôpital pour calmer l’enfant d’ailleurs. Une étude démontre même des effets plus puissants que les moyens habituellement utilisés.

Tétine et ostéopathie de l’enfant.
En tant qu’ostéopathe à Lausanne, les parents me posent souvent la question des bienfaits ou méfaits de la tétine. Plutôt que d’avoir une réponse non nuancée, je préfère leur faire part des résultats de ces différentes recherches. Recherches qui ne cessent d’évoluer d’ailleurs. Il est impossible de trancher, et il est souvent intéressant d’avoir l’avis des parents.

À ce sujet si vous avez des expériences à nous faire part, ou des astuces pour faire arrêter la tétine à votre enfant, n’hésitez donc pas à nous laisser un commentaire.

Douleur thoracique, urgences et ostéopathie

 

Vous avez mal à la poitrine ? Pas de panique, vous allez être pris en charge.

Par qui ? C’est une autre histoire… car cela dépend de l’origine de vos douleurs. Nous vous proposons un état des lieux de la prise en charge de la douleur thoracique aujourd’hui  avec un éclairage particulier sur la place de l’ostéopathie dans votre parcours de soins.

 

 

Premier acte : apparition de la douleur 

Cela commence souvent par un tiraillement dans la poitrine puis cela devient vite gênant et puis force est de constater que c’est douloureux dans le thorax.

Commence l’inquiétude pour l’anormalité de la chose : c’est la première fois qu’on ressent une douleur dans cette région du corps, l’angoisse survient et l’instinct de survie nous fait faire appel à la médecine craignant pour notre survie : « Dites donc, il y a un cœur dans ce thorax ! »

C’est une demande urgente !

Les urgences médicales,  SOS médecins, médecin traitant, médecin à domicile, tout est mis à disposition pour une prise en charge efficace.

 

2ème acte : douleur thoracique et urgences, éliminons un problème grave ! 

Le médecin va rechercher une pathologie grave devant des symptômes évocateurs d’une potentielle atteinte cardiaque ou pulmonaire : douleur oppressante, irradiation dans le bras gauche ou la mâchoire, essoufflement au repos, sueurs, etc…

Le médecin urgentiste et toute son équipe s’occupent alors de nous.

Un interrogatoire est réalisé, les paramètres vitaux (tension artérielle, pouls, saturation en oxygène, température) sont évidemment contrôlés.

Une prise de sang  est demandée pour réaliser ainsi un bilan global en passant par celui du cœur, des composants même du sang, de l’immunité, de l’inflammation…

L’électrocardiogramme reste l’incontournable en matière d’examen du thorax ; il permet d’apprécier notamment une anomalie du rythme cardiaque et de suspecter un infarctus.

En attendant les résultats sanguins, une radiographie du squelette thoracique peut être demandée voire une échographie selon l’appréciation du médecin urgentiste.

Toutes les avancées de la médecine permettent de vous rassurer et vous dire si votre survie est engagée et si une intervention médicale voire chirurgicale est nécessaire.

Il arrive que les examens ne révèlent rien. L’urgentiste peut être amené à vous expliquer qu’il n’y a rien de visible à la radiographie ou à l’échographie soutenu par un bilan sanguin ne révélant rien non plus d’anormal !

Et là, le diagnostic tombe, vous êtes presque déçu : « MEDICALEMENT » il n’y a rien. Rien du tout.

Mais voilà, vous avez encore mal.

 

3e acte : Traitement de la douleur thoracique en ostéopathie

 

Aucun organe n’est touché, et vous avez bien compris que, de fait, cela n’intéresse plus vraiment les médecins.

Le travail de diagnostic et/ou de pronostic des urgentistes est fait, le patient et le médecin se trouvent face à cette douleur non expliquée, parfois non explicable.

Que recommander ? Du repos ? Un antalgique ? Un anti-douleur non spécifique?

Tout signal douloureux dans notre organisme est un signal d’alerte. Si ce n’est pas une alerte vitale, il s’agit d’une alerte tout de même. Mais pour vous signaler quoi ?

La réponse est la suivante : un problème non pas concernant les organes (poumons, coeur), mais de la cage thoracique (ce qui entoure les organes) : c’est la précordialgie.

 

Le champ d’intervention de l’ostéopathie

Un dessin vaut mieux qu’un long discours et je crois que cette « anecdote » historique saura vous donner la clef pour comprendre l’ostéopathie : lors d’une interview d’Andrew Taylor Still, le père fondateur de l’ostéopathie, le journaliste lui aurait demandé de définir l’ostéopathie.

Il aurait répondu : « L’ostéopathie c’est de l’anatomie, de l’anatomie et encore de l’anatomie ».

Que peuvent bien étudier les ostéopathes pendant 5 ans d’études ? « De l’anatomie, de l’anatomie et encore de l’anatomie ».

 

L’anatomie du thorax 

Le thorax est une boîte composée d’os, de cartilages et de muscles. C’est une enveloppe pour le cœur, les poumons mais pas que !

Elle contient l’œsophage (le tuyau qui relie la bouche à l’estomac), la trachée (le tuyau qui relie la bouche aux poumons) mais aussi tout le paquet vasculaire et nerveux pour faire fonctionner tout cela !

Ce thorax est séparé globalement en 2 par un muscle : le diaphragme.  C’est un muscle en forme de parapluie qui s’insère sur tout le pourtour de la base de votre thorax et recouvre les viscères digestifs !

Sous la base de vos côtes gauches, vient s’abriter votre estomac et votre rate, sous la base de vos côtes à droite vient se loger votre foie.

Il est difficile comme cela d’imaginer ce qu’il serait possible de faire ?

Voyons les causes possibles de tout cela sur le plan anatomique. Attention, on rentre dans la partie un peu technique….

 

Mécanisme de la douleur costale

S’il y a douleur, c’est qu’il y a émission d’un message nerveux douloureux depuis une région du corps.

Comme pour un ordinateur, tous les composants : souris, clavier, disque dur externe, … sont connectés à l’unité centrale. Dans le corps c’est la même chose : tous les organes qui composent le corps sont connectés, sauf que notre unité centrale c’est notre cerveau avec notre moelle épinière. La connexion se fait par l‘intermédiaire de nerfs.

Mécaniquement, un nerf ne supporte pas d’être étiré ou comprimé. Un nerf pour avertir de sa souffrance déclenche un message douloureux concernant l’organe qu’il a à sa charge. L’altération mécanique d’un nerf sur n’importe quel point de son trajet génèrera un message douloureux de l’organe innervé.

Comme pour votre ordinateur, si le câble qui relie la souris à l’ordinateur est comprimé au niveau du port USB ou au milieu du câble ou au point d’entrée du câble dans la souris, le résultat est le même dans tous les cas : votre souris ne répondra plus à votre commande !

 

Les nerfs possèdent des trajets dans notre corps pour relier l’organe à notre « unité centrale ». Ils sont souvent sinueux et se font au travers d’éléments anatomiques divers : sous un os, entre deux muscles, dans des enveloppes ligamentaires, enlacés sur une artère.

Tous les organes et composants de notre corps sont juxtaposés. Pas de vide entre eux, donc toutes les parties des organes sont accolées les unes aux autres. Ils créent une continuité permettant la transmission des forces. Ainsi un nerf peut être étiré ou comprimé durant son trajet par tous les éléments qui l’accompagnent.

 

Allons encore un peu plus loin…

LE NERF PEUT SUBIR UNE COMPRESSION OU UN ETIREMENT RESPONSABLE DE LA DOULEUR

  • Le nerf responsable de la douleur peut être comprimé

Toutes les cellules de notre corps reçoivent du sang ! les nerfs ne font pas exception à la règle. Il existe de minuscules vaisseaux sanguins pour les nerfs appelée « vaso nervorum » (traduisez « vaisseaux sanguin du nerf »). Une compression correspond à un arrêt de l’apport sanguin. Le sang apporte au nerf l’approvisionnement en oxygène et en « carburant » nécessaire pour fonctionner.

            Compression locale

Le plus souvent, c’est un muscle qui en est responsable de la compression locale sur le nerf. Le nerf intercostal sort de la colonne vertébrale et court sous une côte avec une artère et une veine intercostale encadrés par des muscles qui relient deux côtes superposées. La contraction maintenue et prolongée de ces muscles peuvent comprimer le nerf contre une côte et générer une douleur costale

            Compression à distance 

            Tous les organes et composants de notre corps sont juxtaposés. Si on découpe le thorax d’un homme pour voir la composition de la paroi, on observera de multiples couches. La plus profonde et la plus superficielle ne sont pas en contact direct avec le nerf.  Pourtant, la juxtaposition des couches permet la transmission des forces jusqu’à atteindre la couche qui contient le nerf.

 

  • Le nerf responsable de la douleur peut être étiré

Notre thorax se déforme à chaque respiration, il existe une liberté des structures qui leur permet une certaine adaptation. Mais si cette liberté de mouvement est réduite au point d’éprouver la souplesse même du nerf, alors il y a étirement. L’étirement va tout comme la compression empêcher le sang prévu pour le nerf d’affluer. La privation de sang correspond à un arrêt d’oxygène pour le nerf.

L’étirement de proche en proche

Tout comme pour la compression à distance les organes et composants de notre corps sont juxtaposés. Si on découpe le thorax d’un homme pour voir la composition de la paroi qui le compose, on observera de multiples couches. La plus profonde et la plus superficielle ne sont pas en contact direct avec le nerf  ; pourtant la juxtaposition des couches permet la transmission des forces jusqu’à atteindre la couche qui contient le nerf.

            L’étirement à distance

On peut faire l’analogie d’un nerf, sur le plan mécanique, à celui d’une corde traversant un ensemble de poulies. Dans le corps, chaque structure environnant le nerf est potentiellement autant de poulies de réflexions ou de points d’appuis dont l’accumulation éprouvera les capacités d’étirement du nerf.

Ainsi pour un nerf thoracique qui émerge de « l’unité centrale » au niveau de la colonne vertébrale, si une tension des muscles qui contrôlent la position d’une vertèbre par rapport aux autres vient à arriver et se maintenir, le nerf va s’étendre comme une corde depuis son origine vertébrale sur les structures qui bordent son parcours. La majoration de la tension viendra limiter ainsi les capacités d’étirement du nerf.

 

Conclusion

 

> Dans le cas d’une douleur costale persistante et/ou invalidante, il est nécessaire de passer par les urgences médicales. Le diagnostic et le pronostic d’une douleur costale incombe à la médecine !

> Une douleur costale qui ne relève pas de la médecine possède un panel gigantesque de possibilités de causes qui ont le mérite d’être explorées « ostéopathiquement » parlant c’est-à-dire anatomiquement.

 

ZOOM SUR… L’OSTEOPATHE DANS LE PARCOURS DE SOINS

A la différence des kinésithérapeutes, les ostéopathes ne travaillent pas sous prescription médicale : un médecin ne prescrit pas de l’ostéopathie. Il  en fait l’indication. Mais est-ce vraiment un réflexe chez le médecin ?

Plutôt qu’attendre ou prendre un anti douleur, pourquoi ne proposerait-on pas de l’ostéopathie ?

« Il n’y a rien médicalement, allez donc voir un ostéopathe. »

Il pourrait le justifier par la connaissance en anatomie des ostéopathes et la recherche spécifique qu’ils effectueront pour localiser l’origine de la douleur et proposer une intervention manuelle adaptée.

 

Pistes sur les limites actuelles à l’indication de l’ostéopathie

L’ostéopathie est une profession jeune à côté de la médecine (environ 70 ans en France à côté de plusieurs siècles pour la médecine). Nombre de médecins ignorent ce que l’ostéopathie peut apporter. Et hélas, le champ de nos interventions est souvent réduit à un « craquement ». C’est aussi minimaliste que de résumer l’intervention médicale à  une piqûre. L’ostéopathie n’est pas une technique. C’est une approche de soins globale soutenue d’une démarche et de principes. On ne fait pas craquer une articulation pour faire craquer une articulation. Mais il est vrai qu’une articulation peut craquer au décours d’une mobilisation. Le craquement est un témoin de décompression articulaire et non la signature d’une technique correctement réalisée.

Nous ne sommes pas des « cracothérapeutes » !

Si une simple manipulation avec un craquement résolvait tous les soucis, ça se saurait !

Bon  nombre  de nos interventions ne touchent pas les articulations. Le corps se compose, certes, de 360 articulations mais également de 660 muscles, 222 os, de  kilomètres de vaisseaux sanguins et nerveux et d’une panoplie d’organes dont l’intestin grêle pouvant faire plusieurs mètres !

Le dictionnaire Larousse donne d’autres définitions du mot articulation : « liaison entre deux éléments ». Vous pouvez imaginer la portée de nos interventions : liaison entre un os et ses muscles, liaison entre un viscère et ses enveloppes, …

Vous avez toujours voulu observer en direct comment travaille l’un des experts européens dans la prise en charge des douleurs neuropathiques sur des patients qui souffrent ? Le CFPCO vous propose plusieurs journées de Consultations Magistrales Ostéopathiques dédiées au Diagnostic et Traitement des Lombalgies et Cervicalgies avec et sans irradiation.  Durant ces journées exceptionnelles vous pourrez observer comment Philip Moulaert construit une alliance thérapeutique avec le patient, la manière dont il gère la complexité des situations, comment il propose aux patients quelque chose qui a du sens pour eux et qui impacte leurs ressentis.

Pour chaque patient, vous verrez comment examiner le système neuro-musculo-squelettique, quelles questions poser. A partir des réponses obtenues et des signes de cet examen, vous verrez comment classifier la douleur et comment raisonner cliniquement. Vous verrez comment les déductions du raisonnement clinique amène à choisir les types de manipulations, la façon de faire bouger et les conseils.
La journée sera organisée autour de 3 à 4 consultations magistrales (45 min à 1 heure) avec débriefing, intercalées de périodes d’enseignement adaptées aux objectifs ciblés par le groupe au début  la formation.
Chaque patient sera évalué et traité en globalité selon une méthodologie clinique qui facilite la collaboration interprofessionnelle, à travers des plans de traitements éprouvés amenant à des résultats optimaux.

Ces consultations magistrales sur les lombalgies avec ou sans irradiation sciatique ou cruralgique vous permettront de :  

  • Assister à une mise en pratique vivante de l’ostéopathie, en situation réelle et sur tous les temps de la prise en charge (accueil, anamnèse, examen, traitement, conseil et mise en place du suivi)
  • Sentir comment l’alliance thérapeutique se construit à travers un mélange subtil d’écoute, de présence et de reformulation et à quel point elle est un préalable indispensable au toucher et au mouvement
  • Profiter des dernières mises à jours en neurosciences de la douleur
  • Poser des questions auxquelles vous n’auriez peut être pas pensé en cours magistral
  • Trouver de l’inspiration pour faire évoluer votre pratique

Laurent Fabre sera présent auprès de Philip Moulaert lors de cette journée.

Recrutement des patients :
  • Si vous souhaitez bénéficier d’une consultation, vous-même, un proche ou un patient, merci de nous contacter ici.
Inscription des stagiaires : 
  • Le groupe comptera au maximum 24 ostéopathes D.O.
  • Le stage est ouvert à tous et une priorité sera attribuée aux personnes ayant déjà suivi une formation assurée par P. Moulaert, L. Fabre ou M. Schlachet au CFPCO.

En savoir plus.

« Urgences ostéopathiques : douleurs aigües du rachis », par Thierry Colot,

Programme de la formation :

** La formation est confirmée pendant la journée de grève du 17 novembre**
Présentation

La « méthodologie Colot » ou « technique de l’aigu » est une approche diagnostique et thérapeutique manuelle de toutes les algies en phase aiguë du rachis. L’hyper-algie est un obstacle majeur à la pratique des différents tests de mobilité classiques et de bon nombre de techniques de manipulation utilisés par le praticien ostéopathe.

Ces états de crises se produisent dans la plupart des cas sur un terrain lésionnel plus ou moins sévère, les pathologies discales en sont les plus fréquentes, avec les lumbago, dorsago et torticolis.
Ce stage vous permettra
  • De faire face aux urgences rachidiennes fréquemment rencontrées en cabinet
  • De lever la symptomatologie douloureuse liée à l’état inflammatoire, sans tenir compte du paramètre dysfonctionnel.

  • La méthode proposée fait partie des techniques « actives », utilisant le levier musculaire du patient à des fins hémodynamiques, elle vise à obtenir une action décongestionnante sur le tissu en phase inflammatoire et responsable de la douleur. Son innocuité et sa rapidité d’action en sont son atout majeur.

    Elle trouve son intérêt principal dans le cadre de toutes les radiculalgies sur phénomène lésionnel sévère avec contre-indication manipulatoire, la « cible thérapeutique unique » est la douleur. 

Public & Prérequis
  • A la demande de l’enseignant, cette formation est strictement réservée aux ostéopathes D.O. qui ont une pratique exclusive de l’ostéopathie.
  • Si vous pratiquez la kiné et l’ostéopathie dans deux cabinets séparés vous pouvez participer à la formation sous réserve de nous envoyer une attestation sur l’honneur indiquant que vous pratiquez les deux disciplines dans deux cabinets différenciés.
Prises en charge possibles
  • Formation éligible à la prise en charge FIFPL pour les ostéopathes : OUI
    Le devis et le programme pour le FIFPL sont envoyés aux stagiaires inscrits 1 mois avant la formation
  • Crédit d’impôt pour les chefs d’entreprise hors auto-entrepreneur
  • OPCA pour les salarié.e.s
Réductions
  • Anciens ITO : 10% de réduction pour la session à Toulouse uniquement
      • Envoyez la copie de votre diplôme ITO par mail à secretariat@cfpco.fr en indiquant le nom de la formation
      • Nous vous enverrons votre code de réduction en retour
Modalités pédagogiques
  • Ce stage alternera des apports théoriques sous forme d’exposés et de nombreuses sessions pratiques.
  • Les sessions théoriques sont basées sur les recherches scientifiques les plus récentes dans le domaine de l’ostéopathie.
  • Les supports de cours en .pdf seront transmis aux stagiaires avant la formation.
  • Vous serez accueilli par un référent ostéopathe qui vous accompagnera et prendra soin de votre confort tout le long de la formation.
  • Un buffet avec thés, tisanes et café à volonté sera à disposition, ainsi que des fruits et des viennoiseries.

 

EN SAVOIR PLUS : https://www.cfpco.fr/Workshop/244/urgences-osteopathiques-:-les-douleurs-aigues-du-rachis—thierry-colot 

 

Très bonne formation, utile et hâte de pouvoir mettre cela en application en cabinet.