Que penser de la tétine pour mon bébé ?

Vite perdue, accusée de déformer la dentition ou de museler l’expression des petits, la tétine est néanmoins sur toutes les lèvres. Qu’en pense l’ostéopathe pédiatrique ? Il n’est pas indifférent à ce problème et nous allons vous expliquer pourquoi !

Téter : l’apaisement magique du bébé par la succion

C’est dans le ventre de sa mère que le bébé commence à téter : on l’observe lors d’échographies téter son cordon ombilicale, parfois son pouce… Le fait de chercher à téter – même en dehors du besoin de se nourrir – est donc physiologique chez le bébé.

Pourquoi ? La bouche du bébé est un endroit très riche en récepteurs sensoriels du toucher. Vous savez que votre bébé perçoit le monde d’une façon difficile à imaginer. Ses sens sont en effet développés différemment des nôtres. Par exemple, sa vue est floue. A contrario, sa bouche est un moyen extraordinaire pour lui de découvrir ce qui l’entoure.

Le fait de téter pour un bébé est, grâce à la richesse sensorielle de sa bouche, une source d’apaisement. Les nouveaux-nés trouvent ainsi très souvent une aide pour se calmer lorsqu’on leur propose de téter.

bébé, tétine et conseils

A quels moments utiliser la tétine pour apaiser bébé ?

Certains bébés vont avoir plus besoin de la tétine : ceux qui souffrent de colique, de reflux…

On a vu des parents « anti-tétine » obligés de revoir leur position, avec l’arrivée d’un bébé inconfortable ayant un besoin « compulsif » de succion pour se calmer. C’est une bonne idée d’amener ces « bébés compulsifs de la tétine » chez l’ostéopathe pour relâcher les tensions de leur corps.

La meilleure attitude vis-à-vis de la tétine est de s’adapter à votre enfant. Si votre bébé utilise très souvent la tétine, vous pouvez vous poser la question : En a-t-il vraiment autant besoin ? Par exemple dans les moments où il s’active et découvre le monde autour de lui? A-t-il besoin d’une sucette quand il se repose tranquillement, sentant probablement son corps se détendre?

Ainsi, les parents devraient veiller à ce qu’une tétine ne soit pas un objet habituel mais qu’elle soit utilisée en dernier recourt lorsque l’enfant ne parvient pas à s’apaiser seul (problème dentaire, souffrance physique). Permettant ainsi au bébé de s’ouvrir à d’autres stimulations.

A vous adulte, d’anticiper, car quand une habitude telle que sucer une tétine est prise, l’enfant aura beaucoup de mal à s’en défaire.

Jusqu’à quel âge utiliser la tétine ?

En grandissant, le nourrisson peut trouver par lui même, des stimulations qui vont le réconforter : se caresser la joue, se caresser le nez, sentir le contact de ce qui est autour de lui… Le besoin de succion va ainsi nettement diminuer autour de l’âge de 10 mois.

Mais votre enfant ne se débarrassera pas pour autant toujours volontiers de sa tétine. De l’utilisation de la tétine par nécessité, il est tenté par habitude de la garder. Il l’utilise comme un doudou, alors que ce n’est pas son rôle. La tétine peut être tolérée jusqu’à l’âge de 2 ans.

C’est une négociation parfois difficile avec certains enfants. Les professionnels de l’enfance et l’ostéopathe, sont là pour vous conseiller et pour accompagner cette transition.

L’effet psychologique délétère de la tétine

Caricaturons un peu : Si vous lui accrochez une tétine autour du cou et surtout si vous lui mettez vous même une tétine dans la bouche, dès que quelque chose ne va pas, vous lui éviter de chercher une solution par lui même.

Il pourrait alors prendre l’habitude d’attendre une aide extérieure lorsqu’un problème survient, plutôt que de chercher une solution en lui même.

L’utilisation d’une tétine pour se calmer amène aussi une attitude de repli sur soi-même.

En effet, un bébé qui tète sa tétine va être plus passif, il a souvent le regard moins vif et semble un peu comme tourné vers lui même. Cela ralentie ses activités motrices et limite le babillage du bébé.

Conseils pour tétine

Les solutions pour se passer de la tétine

Dans les moments de détente, le bébé peut prendre son pouce par lui même. Il peut aussi choisir un objet de réconfort qu’il serre bien fort ou avec lequel il se caresse. C’est différent, car c’est lui qui choisi ces moyens pour se réconforter. Il apprendra à se passer de son pouce par la suite, cela n’a pas autant de répercussion qu’une tétine (nous reviendrons sur ce point plus bas).

La plupart des petits enfants se choisissent spontanément un doudou. Il est bon que l’enfant puise le gérer par lui même, qu’il sache où le trouver pour le prendre quand il en a besoin.

Quand l’enfant grandi, un encouragement ou une marque d’affection d’un adulte de confiance suffira souvent à le réconforter. Il retrouve ainsi une énergie nouvelle sans avoir recourt à son doudou, sans régression ou repli sur soi même. Il apprend ainsi au fur et à mesure, à se passer de la tétine ou de son pouce.

Tétine et problèmes de dentition

En grandissant l’enfant doit passer de la succion (prévue pour absorber des liquides) à la mastication. La tétine et le pouce utilisés excessivement vont maintenir des mouvements de succion au de là de la normal.

Un peu comme les vagues sculptent une falaise, les mouvements de la langue modèlent la croissance de la bouche : Chez les enfants qui maintiennent une habitude de succion trop tardivement, la langue ne va pas venir appuyer suffisamment sur leur palais. Le palais va manquer de stimulation et ne va pas pouvoir s’étaler autant en largeur qu’il le devrait. Les dents définitives vont ainsi manquer de place pour s’aligner.

Cependant, cette évolution est multi-factorielle.

Un orthodontiste (Patrick Fellus) avais ainsi étudié l’alignement dentaire chez les petits chanteurs à la Croix de Bois. Beaucoup de ces enfants, inscrits au pensionnat, suçaient leur pouce tardivement. Mais sur 62 de ces petits chanteurs, 8 seulement avaient besoin d’une correction orthodontique. Le chant chez ses enfants, grâce au travail musculaire qui l’accompagne, avait pallié aux déformations.

Quelle tétine choisir ?

Tétine en caoutchouc, bibs, mam, dodie, moustache, physiologique, anatomique… Il existe une multitude de tétine qui existent sur le marché !

Est-ce qu’une tétine peut-être physiologique ?

Malgré les promesse des fabricants, aucune tétine ne peut se prévaloir d’être physiologique !

En effet, un objet qui maintient la bouche en ouverture et empêche le mur dentaire de se fermer ne peut pas être ergonomique. La physiologie de l’occlusion : c’est que les dents du hauts soient en contact avec celles du bas, cela est indiscutable.

Aucune tétine ne peut se prévaloir d’être physiologique, contrairement à ce que certaines marques affirment !

Le petit Machouyou est une solution intéressante pour aider un enfant de 2-3 ans à se passer de la tétine parce que justement, ce n’est pas une tétine ! Inventée par un dentiste, ce dispositif est mastiqué par l’enfant (pour remplacer la succion). Cette mastication ne sera pas addictive – l’enfant ne risque donc pas d’y devenir accro – et surtout le fait de mastiquer va aider les dents à se repositionner.

Le pouce est-il une bonne solution ?

Le pouce ne pose pas le même problème que la tétine :

  • Déjà parce que l’enfant n’a pas peur de le perdre.
  • Il le retire aussi spontanément de sa bouche lorsqu’il joue, qu’il court…

L’enfant prendra du coup naturellement moins souvent son pouce qu’une tétine.

Rappelons aussi qu’avec le pouce l’enfant est autonome, avec la tétine l’enfant est dépendant d’un objet extérieur. Cela a une incidence psychique, probablement différente d’un enfant à un autre, sur la façon de se concevoir capable de se rassurer seul.

L’idéal pour l’enfant est d’arriver à se passer de son pouce vers l’âge de 4 ans. Cela se fait souvent plus facilement que la tétine pour les raisons expliquées justes avant. Si il n’y a pas de déformation dentaire, on peut même laisser l’enfant prendre son pouce au de là de cet âge.

Pour résumer

Le recours à la tétine est un choix qui doit être adapté en fonction chaque enfant et des événements de la vie (déménagement, arrivé d’un bébé…). Il n’existe pas de réponse toute faite ou arrêtée au sujet de la tétine. Les professionnels, comme les ostéopathes, sont là pour vous accompagner dans ce choix.

Si cet article vous a intéressé, vous pouvez en apprendre plus à propos de Solène Chavane en visitant son site internet https://osteoparischavane.fr/

SOURCE : https://www.reflexosteo.com/actualites/tetine-troubles-succion-osteopathe-bebe-319?fbclid=IwAR3V9ijMJpzOY9h6dMYmq3dVfrt0P9kPuW2795JcRqrX0ojGRpqfEZB7jGc

Ostéopathie – Les mains à l’écoute du corps Arte

🎬🎬Revoir le Superbe documentaire Complet d'Arte🎬🎬 🎥Ostéopathie – Les mains à l’écoute du corps Arte 🎥diffusé samedi 22 Février 2020. ARTEConsulter un Ostéopathe 👉 https://oosteo.com/👈

Publiée par Oosteo.com sur Lundi 24 février 2020

Mal à la nuque, au dos, aux yeux à force de rester de longues heures assis au bureau ? Une mauvaise posture au bureau entraîne des douleurs au dos et même des déformations. Toutes ces heures passées assis peuvent avoir un impact très négatif pour votre colonne vertébrale.

En savoir plus sur le site : http://sante.orthodz.com/2018/11/27/posture-au-bureau-5-conseils-pour-proteger-votre-dos/?fbclid=IwAR1tH6gQAGznDjPziChemPIqZRw2JTplInOWNw84eMF26e70ZLoxAOuUdfc 

Pour la première fois une étude économique évalue l’impact de l’ostéopathie en France.

Après avoir sélectionné les études scientifiques les plus solides, les économistes d’Asterès ont estimé les coûts et les gains des consultations d’ostéopathes pour deux pathologies : la lombalgie et la cervicalgie.

Les 6% de patients qui consultent un ostéopathe en plus du parcours classique ont un taux de rétablissement supérieur ce qui permet un gain économique global de 67 millions € par an. Cet impact se répartit entre 29 millions € d’économies pour la CNAM, 51 millions € de gains pour les entreprises et 13 millions € de dépenses supplémentaires pour les patients et leurs complémentaires santé.

L’impact économique de l’ostéopathie pour la société est donc globalement positif. Vous pouvez retrouver le détail des calculs, de la méthode et des chiffres dans l’étude ci-jointe.

 

Découvrir l’étude.

 

Plus de 3 consultations sur 4 chez un ostéopathe ont pour motif le mal de dos. C’est d’ailleurs la requête la plus associée aux termes « ostéopathe + ville » sur Google. Vous pensez déjà tout savoir sur vos douleurs aux lombaires? Vous en avez marre de lire des articles consacrés aux problèmes du quotidien, car aucun rédacteur ne sait se différencier des autres ? Vous vous dites derrière votre écran que « vous savez ce qu’il faut faire » mais « vous n’avez pas le temps pour ces foutaises » ? Alors accrochez-vous bien à votre fauteuil, car nous vous synthétisons l’essentiel des conseils pour soulager vos maux de dos en un seul article ! Vous n’aurez plus d’excuses, cessez de procrastiner et prenez soin de votre colonne vertébrale.

 

1) Portrait des problèmes classiques et des erreurs basiques à l’origine du mal de dos

Une sollicitation musculaire excessive

Travailleur manuel ou profession plus intellectuelle, nous sommes tous confrontés à une sollicitation musculaire excessive. Ces sollicitations se font via une répétition de ports de charges lourdes (certaines professions sont davantage exposées que d’autres) ou via des gestes souvent anodins (faux mouvement) et/ou répétitifs. Par exemple, mal réaliser certains mouvements basiques comme ne pas plier les genoux en se baissant pour soulever un carton, ou simplement votre téléphone portable qui vient de tomber, vous expose à des douleurs lombaires dont vous aurez du mal à vous défaire.

Une préparation physique inadaptée

Bien souvent, les problèmes « classiques » au niveau du dos interviennent en cas d’insuffisance musculaire des muscles dorsaux. En conséquence, votre corps va naturellement compenser cette insuffisance en sollicitant d’autres parties du corps, vous exposant à des blessures. On rencontre aussi ce type de problèmes lors d’une pratique sportive à niveau inadapté. En effet, nombreux sont les tutos de musculation que l’on trouve sur YouTube, pour ceux qui ont la volonté de ressembler à un athlète au corps huilé et bodybuildé. N’oubliez pas que si vous n’avancez pas à VOTRE rythme et que vous n’écoutez pas votre corps, vous risquez encore de vous blesser au dos(entre autres).

 

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Un mode de vie stressant

« métro, boulot, dodo », cette expression barbante qui ne nous surprend plus caractérise néanmoins toujours aussi bien nos modes de vie, dans lesquels le stress joue un rôle malheureusement important. N’oublions pas que le ventre et le dos sont liés, et le stress donne l’impression d’avoir l’estomac noué, entraîne des contractions musculaires au niveau du dos et des lombaires. Heureusement, l’ostéopathie peut soulager ces douleurs ! D’autres médecines douces, telles que la sophrologie, peuvent aussi aider à gérer son stress. Pour en savoir plus sur l’aide que l’ostéopathie peut vous apporter dans le gestion du stress, consulter l’article « Votre ostéopathe, la solution anti stress ».

 

2) Exercices de musculation et de tonification pour le dos

Chaque exercice est à réaliser comme suit : 4 répétitions de 30 secondes avec 30 secondes de repos. Une séance par jour suffit, pensez déjà à l’été prochain, ou juste aux petits plaisirs que vous pourrez vous accorder ! Cela ne vous prendra pas plus de 10 minutes, soit l’équivalent des chansons « Alexandrie Alexandra » et « Magnolias forever » de Claude François mises bout à bout !

Gainage ventral

En position de pompe, le dos non creusé, sur les coudes, la tête dans l’axe de la colonne, rester gainé. Le gainage soulage le mal de dos et tonifie les abdominaux transverses. C’est un excellent exercice de renforcement de la ceinture abdominale, ce qui a également pour avantage de vous faire mincir !

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Soulevé de hanche en appui dorsal

Allongé sur le dos, genoux pliés et pieds à plat, le but est de soulever les fesses puis les vertèbres lombaires et enfin les vertèbres dorsales. L’appui sur le sol se fait au niveau des épaules et des pieds. C’est un exercice de gainage ventral inversé. Il tonifie la chaîne musculaire postérieure.

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Extension dorsale

Allongez-vous à plat ventre sur le sol, mains posées sur les fesses. Décollez au maximum la tête et les jambes tendues : maintenir 6 secondes et se reposer 6 secondes, le répéter 5 fois.

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Objectif de ces exercices

Tous ces exercices ont pour but de forger une ceinture qui entoure votre colonne vertébrale, afin d’éviter de la solliciter inutilement et la faire souffrir. En plus de vous maintenir dans une position stable et vous garantir une tonicité faisant rougir les mannequins des plus grands défilés parisiens, vous contribuez à améliorer vos performances sportives.

 

3) Exercices d’étirements du dos

Avant toute chose, n’oubliez pas de bien respirer. Le souffle est important, il ne faut pas faire d’apnée en phase d’étirement, ni en phase de musculation d’ailleurs.

Chaine musculo-postérieure

Allongez-vous sur le dos, les fesses contre un mur les jambes tendues et les orteils vers le visage. Pensez bien à coller la nuque et le bassin contre le sol. Vous pouvez vous aider d’un élastique, d’une bande ou juste d’une écharpe !

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Dorso-lombaires

À quatre pattes, venez vous asseoir sur les talons en expirant profondément. Essayez de descendre les épaules le plus près du sol possible.

Hanches

Allongé sur le dos, saisissez vos genoux et plaquez-les le plus possible sur votre torse.

Ces exercices cibleront les muscles les plus sollicités par votre dos quotidiennement, et vous permettront de vous assouplir tout en vous détendant considérablement.

 

4) Conseils généraux de votre ostéopathe

Si vous souhaitez déserter les salles d’attentes des médecins généralistes, ostéopathes et autres kinésithérapeutes, nous vous conseillons donc de suivre ces quelques conseils faciles à réaliser, qui vous remettront en bonne santé !
Cela commence par les activités physiques quotidiennes, telles que la marche à pied (les spécialistes ont coutume de recommander 10 000 pas par jour). Comme tendent à le prouver les dernières études, le sport joue un rôle de prévention de la lombalgie. Vous pouvez aussi faire comme nous, si votre patron vous l’autorise, et troquer votre chaise de bureau pour un ballon de gym en guise de fauteuil ! Vous verrez, ces simples modifications vous rendront le tonus qui vous a tant manqué ces dernières années !

Ne nous remerciez pas trop vite, car sans étirements quotidiens, vous n’atteindrez pas les performances maximales souhaitées, c’est pourquoi nous insistons lourdement sur l’importance des é-ti-re-ments ! Vous verrez que ce n’est pas si compliqué et que ça ne demande pas énormément de temps, puisque vous pouvez le faire devant votre télé, entre 2 claquements de doigts de Joséphine ange gardien !

Si vous suivez tous ces conseils, après avoir passé le contrôle technique chez un ostéo, vous verrez, vous nous bénirez comme une chrétienne à qui Jésus distribuerait des miches de pain.

 

5) Quels sports pratiquer ?

Pour votre santé, pratiquez au moins une activité physique régulière
On ne le dira jamais assez : il n’y a rien de pire que l’inactivité pour votre dos ! Natation (principalement le dos crawlé), cyclisme, et marche à pied sont les activités « classiques » les plus conseillées par les professionnels de santé pour tonifier votre dos et mouvoir des muscles immobilisés (ou peu exploités) pendant votre journée de travail.

Pour conclure, nous vous laissons maîtres de votre destin, notre mission de sensibilisation touche à sa fin. Libre à vous de faire entrer ces habitudes dans votre mode de vie ou non, mais il ne faudra pas venir vous plaindre quand votre conjoint(e) vous dira « pas ce soir chéri(e), je me suis bloqué(e) le dos » ! Car oui, si nous avons rédigé ce pavé, c’est aussi pour sauver des couples en galère ! Nous détournerons donc avec brio ce bon vieux Aimé Jacquet qui vantait les prix peu élevés de Casino Cafétéria en 2002, et nous pavanons d’un « tu vois, ça ne coûte pas plus cher de rester en bonne santé ! »

 

Définition de l'Ostéopathie

Enfin une petite définition de l'ostéopathie ou on ne raconte pas de conneries !

Publiée par Oosteo.com sur Lundi 18 mars 2019

 

Le problème de la tête plate chez les nourrissons est l’un des sujets les plus recherchés sur internet depuis quelques années. L’ostéopathie est très efficace pour traiter ce syndrome.

 

Le problème de la tête plate est l’un des sujets les plus recherchés sur internet depuis quelques années (en lien avec les nourrissons). Pourquoi ? Depuis qu’il est indiqué, à raison, que le sommeil sur le ventre est dangereux pour le nouveau-né (notez que d’autres causes sont tout aussi importantes, comme le cododo sans respecter quelques règles de sécurité), tous les bébés sont couchés sur le dos. La conséquence ? Si on laisse bébé faire, il y a de fortes chances qu’il prenne tout le temps la même position et que le crâne s’aplatisse.

La plagiocéphalie ou tête plate également, c’est quoi ?

C’est la tête qui est soit plate d’un côté (les cheveux sont plus usés de ce côté), soit des deux côtés (tout l’arrière du crâne est plat). C’est un problème très répandu. Pourtant, quelques conseils simples peuvent endiguer cette « épidémie ».

  • Comprendre le phénomène

De manière générale, il y a plusieurs causes, en voici quelques-unes.
La première est que déjà dans le ventre de maman, bébé a pris une position qui appuie déjà sur sa tête. C’est pour cette raison que lors de césariennes on observe des bébés avec la tête plate.
La seconde cause c’est que bébé ait une position préférentielle, par exemple la tête droite (face au plafond). Dans ce cas-là, la tête de bébé va peu à peu, sous l’effet de la gravité, s’aplatir de chaque côté. Bébé aura alors ce que l’on appelle une brachycéphalie.
La troisième cause c’est le torticolis que bébé peut avoir à la naissance. Si bébé tourne toujours la tête à droite, il va peu à peu avoir la tête plate du côté droit, à cause de la gravité. C’est la plagiocéphalie. Si bébé tourne toujours la tête à gauche, il va peu à peu avoir la tête plate du côté gauche.

Pourquoi c’est important d’agir ?

Brisons tout d’abord un mythe : ça ne revient pas tout seul en grandissant. Au-delà des considérations esthétiques qui sont en elles-mêmes importantes, il en va du bien-être et de la santé de votre bébé. Ces déformations s’appliquent également à l’intérieur : le cerveau de votre bébé est lui aussi déformé. Cela peut avoir de nombreuses conséquences :

« L’aplatissement du crâne est à prendre au sérieux. Il faut bien comprendre que c’est le cerveau qui, en grossissant, va pousser les os du crâne. Mais si les os du crâne sont bloqués, le cerveau va mal se développer. Cette gêne peut entraîner des asymétries de développement du cerveau avec un impact négatif sur le fonctionnement des neurones ainsi que des troubles du langage et du développement cognitif. Le blocage peut aussi avoir des conséquences mécaniques comme des torticolis, des attitudes scoliotiques ou encore des troubles de la posture. »*

Lire aussi : 5 choses à savoir sur le développement cognitif

Des solutions simples : mieux vaut prévenir que guérir.

Il existe pourtant des précautions et des solutions simples.
Si votre bébé n’a pas la tête plate à la naissance c’est parfait, prenez de suite de bonnes habitudes. Dans la journée, vous pouvez faire dormir bébé sur le côté (alternativement et sous surveillance) en veillant bien à ce qu’il ait le bras et la jambe (côté lit) à 90° de son corps, pour éviter qu’il ne se retrouve sur le ventre. Pensez à caler son dos avec soit votre main, soit un drap roulé par exemple.
Certains bébés aiment être tôt sur le ventre : rien ne vous empêche (sous surveillance) de laisser votre bébé sur le ventre par moments dans la journée.
La nuit, position sur le dos oblige, veiller à lui tourner alternativement la tête d’un côté puis l’autre, s’il ne le fait pas seul. De cette manière, la gravité s’appliquera de manière régulière sur son crâne.
Toutefois, par prévention aussi, consultez un ostéopathe pour qu’il s’assure que tout va bien chez votre bébé. Pensez aussi à stimuler votre bébé de manière équitable entre la droite et la gauche. Rappelez-vous enfin que pour un bébé la meilleure position c’est de souvent changer de position !

Quand la déformation est là, consulter un ostéopathe

Si votre bébé a la tête plate, consultez le plus tôt possible un ostéopathe. Par nos manœuvres délicates elle ou il peut aider le crâne de votre bébé à prendre une forme normale. Il va d’abord observer le crâne de votre bébé, puis palper délicatement toutes les zones importantes de sa tête et de sa tête (entre autres). Puis il va tester les micro-mouvements de son crâne et permettre à ce petit crâne tout neuf de bien bouger.

Je le répète, même en cas de déformation importante, les manipulations restent délicates et indolores. Si bébé pleure, cela peut être dû à la faim, des mains trop chaudes désagréables pour bébé, l’envie de bouger librement, la fatigue etc. L’ostéopathe veillera alors à calmer bébé. Veillez également à stimuler bébé du côté opposé à la rotation de sa tête, quand vous lui parlez et que vous jouez avec lui par exemple.

Source : https://paroledemamans.com/bebe-0-3-ans/sante-de-bebe/tete-plate-pourquoi-l-osteopathie-est-indispensable?fbclid=IwAR2QgKEoflZZocxQW80GXmUckWJ_Cs4qD9qiU3y-40nT4u2Wzz3YsgzdoUk